Vers la France à pas de tortue

Nous continuons notre remontée vers les mers arctiques et les climats grelottants…

DSCN0189Après notre traversée des hostiles mers des Seribuat, que nous avons réussi à franchir quasi dévorés par les poissons papillons, déchiquetés par les poissons clowns, subissant les pires avanies de la part des tortues de passage, et quelques attaques perfides de non moins perfides concombres de mer vicieux, nous avons poussé un poil plus au Nord, jusqu’à l’archipel des Perhentians.

Au passage, nous avons profité d’une belle surprise, l’île de Redang, encore peu touristique, et pourtant très belle. De beaux bancs de sable sur fond de bleu lagon, un petit village croquignolet au centre de l’île, ou les enfants ont désespérément tentés de chiper des mangues, sans succès tant les propriétaires semblaient aux aguets.

Du coup, ils se sont reportés vers les tortues. Nous avons eu la chance de pouvoir participer à un lâcher de bébés tortues avec un centre de préservation. Creuser dans le sable pour tomber sur des œufs en train d’éclore était déjà une superbe surprise, mais lâcher ces petits bébés par centaines fut une belle émotion pour les enfants, qui du coup, éloignaient les aigles à grands moulinets de bras.

Ce qui est bien, c’est que l’on retrouve ces centaines de bébés sous l’eau quelques années plus tard, et que les tortues sont très fréquentes dans les eaux de Redang. On se régale à les suivre en snorkeling, et à les observer en pleines activités copulatoires… pas très romantiques.

La fin de l’année approche à grand pas pour nos petits élèves, et c’est l’effervescence à l’école du bord. Ils enchaînent les cours, évaluations, dessins et chants. Heureusement que nous avons des élèves doués et motivés, car ils sont un rythme d’enfer.

Pourquoi ce rythme nous direz-vous, nous qui sommes censés profiter d’un tempo paisible, sans délai à respecter… Hé bien ce coup çi, tout s’accélère car nous avons bouclés nos billets d’avion pour nos vacances estivales en France, et partons ce jour pour la froidure hexagonale. Donc il nous faut boucler le CNED avant, avec 1 mois d’avance sur le programme… C’est quasiment fait, ne reste que quelques évaluations de musique et d’arts plastique, à renvoyer depuis la France.

Nos 3 pirates sont surexcités à l’idée de retrouver la France, ses fromages, ses grand mères, ses icebergs bretons et ses grand pères qui piquent. Départ dans 3 heures, on à du mal à les tenir. Katali, lui, restera sagement à nous attendre à la marina de Terengganu.

On vous retrouve très bientôt depuis la France, ou nous croiserons moins de tortues, c’est sûr, mais beaucoup plus d’ancêtres !

A bientôt.

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4 réponses sur “Vers la France à pas de tortue”

  1. Mais qu’est-ce qu’ils ont grandi les enfants!! Super belles photos et bonnes vacances!!!!
    On vous embrasse fort!!

  2. Hello la compagnie,

    Le week end s’annonçait pas trop mal, une soirée parisienne et un déjeuner dimanche à Athis Mons voir Stan et la famille. Quelle ne fut pas ma surprise de voir Babeth et Steph, et plus encore de voir Soizic et Matthieu (tiens, la malaisie doit être à 2h de route de la france, je ne savais pas).

    Mais qui dit Soizic et Matthieu, dit aussi Lola, Timeo et Maël. Et, effectivement, 4 petits monstres couvert de jus de cerises, courant dans le jardin arrivent sans plus tarder et retournent illico au jardin? Quatre, comment ça quatre, j’ai du mal à compter, mais non c’est la petite dernière de Babeth qui est là elle aussi.

    Je pense qu’un culte sera bientôt créé en l’honneur de Stanislas, sa guitare magique et de ses dreads. Les petits le vénèrent et non sans raison.

    Revenons au plus important. Un repas gargantuesque (miam des patates au four avec du maroille), un digestif et une discussion qui changera le monde. Je suis tellement contente, étonnée aussi de voir que non, ils n’ont pas pris une ride (faut avouer que la dernière que les ai vu je devais avoir 5 ans et encore)

    Alléluliakbar Vishnou ! J’ai pu retrouver ma familles (coté indiana jones je suppose) La vie est belle, je vous aime et j’espère vous revoir le plus vite possible

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