Les « découvreurs » de cet archipel l’ont trouvé si couvert d’or qu’ils l’ont appelé les îles Salomon, du nom de ce Roi légendaire au trésor caché mais bien garni.
Mouais, en attendant, quelqu’un a du se le barboter, le trésor, et tout garder pour lui, car ici, on peut pas dire que les habitants roulent sur l’or. D’ailleurs, la plupart ne roulent pas, ils rament. Nous sommes mouillés face au marché de Noro, et le va et vient des pirogues est incessant. Mais très silencieux, car la plupart viennent à la rame, vendre leur production (des noix de bétels), et acheter celle des autres (des noix de bétel). Ensuite, ils chiquent ça pendant des heures en le mélangeant à une sorte de haricot, et une pincée de chaux… C’est euphorisant, ça donne la salive (et les dents) rouge, mais sinon, c’est parfaitement dégueulasse.
Enfin, ça met de la couleur au sol du village, qui se trouve couvert de longs crachats rouge.
L’autre spécialité du coin, c’est la gravure, sur bois, sur pierre (non non, pas sur bétel). Du coup, on est un peu trop sollicité par les graveurs en tous genre qui passent en pirogue. Enfin, c’est l’occasion de troquer des leurres de pêches, des vêtements, des parfums… pour quelques jolis pièces.
Voici une belle galerie de nos derniers jours en Papouasie Nouvelle Guinée.