
Très belle surprise que la découverte de l’archipel des Seribuat. Situé sur la côte Est de la péninsule Malaisienne, avec comme île principale l’île de Tioman, c’est un archipel de 64 îles (enfin pour atteindre un nombre pareil, ils comptent le moindre caillou qui dépasse).
Hors de l’eau, ça a un petit air de Seychelles (bien que n’ayant jamais vu les Seychelles, bien sûr), avec de grands rochers lissés par les eaux et le vent, qui tombent en éboulis dans l’eau turquoise (oui Maman, on pourrait aussi comparer ça aux roches de granit roses de Ploumanach, mais comment dire… c’est pas exactement la même chose).
Sous l’eau, c’est l’aquarium, et c’est là l’excellente surprise, c’est que le snorkeling est ici de toute beauté. Pas une fois ou nous mettons la tête sous l’eau sans y voir une tortue, ou un requin, ou une seiche géante, ou un banc de calmars, ou un perroquet à bosse, ou, de toute façon, une myriade de poissons magnifiques et curieux, le tout dans 2 à 4 mètres d’eau !
Du coup, les enfants se régalent, même plus besoin des bouteilles (ce qui ne nous a pas empêché de profiter de quelques chouettes plongées sur des éboulis sous terrains magnifiques.
Les dauphins sont aussi venus nous rendre une jolie visite, en faisant leurs habituelles cabrioles à l’étrave du bateau.
Cette chouette destination a d’ailleurs sut séduire 2 familles qui nous ont successivement rejointes à bord, après être déjà venus nous voir en Thaïlande. Les enfants ont retrouvés leurs copains Cyprien, Gabriel, Chloé et Juliette, et les parents ont eu le même plaisir à revoir Fred, Laurette, Evelyne et Jean-Luc.
Tous sont repartis des écailles multicolores plein les yeux.
Lola en a profité pour fêter deux fois son anniversaire, 9 ans maintenant, ça pousse ça pousse.
Nous voilà face à un mois plus tranquille avant notre prochaine visite. Nous allons lentement remonter vers les Perhentian, archipel à quelques centaines de kilomètres vers le Nord.
Ci-dessous une galerie de photos de ces 2 semaines aux Seribuat
A très bientôt.
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Après s’être coltinés Universal Studios à Singapour, nous nous sommes réfugiés dans une marina en face, en Malaisie, pour pouvoir abuser encore plus des bienfaits du monde moderne : Legoland ! Oui oui, Legoland ET Universal Studios dans la même semaine… un sacerdoce du parent qui culpabilise de priver son enfant de tout ce bonheur dégoulinant. Du coup, on a même remis le couvert avec Legoland Water Park (bein oui, tant qu’à faire), et Mael a eu droit à son Parc Little big friends, avec Machin le dinosaure Violet, Bidule le train, Bob le bricoleur, et Pingu le pingouin, oui oui ma brave dame !



Occasion aussi de voir passer de drôles de bateaux , voire, des plateformes pétrolières. Certaines sont en réparation, d’autres au mouillage, en tout cas, la nuit, elles font de beaux arbres de Noël, et c’est à la bougie que nous dinons, tellement elles éclairent.
Enfin une nuit au mouillage, nous avons devant nous quelques semaines bien proches de notre élément, la flotte.

Oui oui oui, on sait ce que vous pensez: « c’est bien beau cette vie de gitans, mais leurs enfants hein, ils en font quoi ? Comment vont-ils grandir sans parcs à thèmes, sans publicité Mac Donald glissée entre les dessins animés de Cartoon Network, sans émission de téléréalité, sans PS4 pour se défouler, sans DS dans le cartable pour s’amuser pendant les recrées, sans recrées d’ailleurs ?… »
On a fait notre boulot de parents responsables : Le Wild Wild Wet, gros parc d’attraction aquatique, le KidZone, autre site d’amusement indoor (et oui, même ici, il pleut de temps en temps), le Science Center, Cité des Sciences locale, pour finir par le Parc Universal Studios, summum du loisir moderne, à coup de grand huit Shrek


On a quand même un peu rigolé en voyant cette brave mariée en robe rose bonbon poser 1 heure, sourire aux lèvres, au pied des SuperTrees, sorte de gros lampadaires multicolores dressés au milieu d’un magnifique parc sans une feuille morte qui dépasse.
Et oui parce que toutes ces lumières, ca donne envie, et qu’à 500 mètres des cotes Singapouriennes, il y a la Malaisie, qui a bêtement donné son indépendance à Singapour en 1965. Et les Malaisiens, ils aimeraient bien aller à Singapour, avoir la belle vie, conduire des Maserati, et se pavaner en robe Prada. Mais les Singapouriens, sans doute percevant le risque de rupture de stock en sacs Vuitton, ne sont pas très très accueillants.
Nous l’avons vu car nous avons fait le tour complet de Singapour pour venir nous reposer quelques jours dans une marina Malaisienne qui fait face à la cote Nord de Singapour. Il nous a fallu donc longer cette cote, qui est intégralement aux mains des militaires, qui en ont fait une zone d’entrainement, et une zone tampon pour décourager les nageurs. Cela donne une cote entièrement grillagée avec barbelés, bateaux de surveillance façon Star Trek tous les kilomètres, et panneaux explicites en 4 langues avec tête de mort et message accueillant « zone de tir à balles réelles : ne pas s’approcher àmoins de 75m de la cote » !! Vous êtes prévenus !
Et si vous n’êtes toujours pas convaincus, àtoute heure du jour et de la nuit, les fêtards militaires font tirer quelques coups de canon, qui, sans exagérer, font littéralement trembler le bateau au fond de sa marina, accompagnés de rafales d’armes automatiques, ca ne donne pas envie d’une petite baignade nocturne, croyez-moi.

On a compris maintenant que quand notre copain Sylvain nous dit « Oui on peut aller a… c’est pas loin », et bien ca signifie que c’est a 37 minutes de voiture. Du coup, avec tout ce qu’on fait en une journée, on fait du kilomètre. Ca nous change de notre rythme de bernard l’hermite aquatique.
Dès le lendemain, on a enquillé sur une chasse au trésor au jardin botanique de Singapour, énorme, magnifique, et… plein d’œufs ! Evidemment, les enfants (nous avons à nouveau rejoint des amis sur place) s’en s’ont donné à cœur (enfin à foie) joie, pour ensuite se faire happer par des chinoises qui faisaient des colliers de fleurs, et se sont fait une joie de couronner tout ce petit monde.
Bref, un weekend reposant, d’ailleurs terminé chez Kentia et Arnaud, pour un gros BBQ sur le bord de la piscine, histoire d’être en pleine forme ce Lundi matin, ou les enfants retrouvent l’école, et ou on prend quand même un peu de temps pour vous donner des nouvelles.



Je passe sur les retrouvailles avec Cyril et Gemma, déjà croisés par mail de nombreuses fois pour les conseiller lors de la vente de leur bateau en Australie, puis sur leur bateau de location à Phuket, bref, Singapour ne draine pas que la majeure partie des tankers du globe, mais aussi des pelletées de copains, et ça fait très très plaisir de les retrouver.




Ca file ça file…
– Les visites, qui se succèdent à bord à un rythme effréné, ne nous laissant que quelques jours entre chaque
nouvel embarquement. Près de 50 matelots nous ont rejoint, pour le bonheur de tous. Le nôtre, de partager cette vie pas trop désagréable, et celui de nos visiteurs, bien sûr, de profiter de cette vie pas trop désagréable. Tous repartent nous pensons (modestement), transformés, en réservant bien rapidement leur prochain séjour.

Du coup, nous négligeons honteusement nos lecteurs, alors qu’il s’est passé tant de chose par chez nous.

Mais la mauvaise saison s’approche de la côte Ouest Thaïlandaise. Il est temps pour nous de changer de côte. Nous voici donc en route pour Singapour, ou nous ferons un stop pour y voir les quelques amis qui y ont émigrés, avant de remonter la côte Est de la Malaisie, ou ce sera, pour le coup, la belle saison (comme la vie est bien faite). Riau, Tioman, Perenthian, Anambas… de nombreuses et belles découvertes à venir, avant Bornéo, puis les Philippines pour la fin 2015…
Ce soir, c’est mouillage en face de Malacca, nom tout droit sorti de la route des épices, ville encore baignée d’architecture hollandaise, que nous irons l’explorer demain, avant d’entamer notre dernier bord de 130 miles vers Singapour





