On ne passe pas !

Les plus grands explorateurs ont tous eu à reculer devant d’insurmontables obstacles : Magellan devant les tempêtes du Cap Horn, le Capitaine Scott face au froid polaire, Cesar devant Obelix, le docteur Livingston devant le paludisme…

Pour nous, l’insurmontable s’est matérialisé en de longs fils électriques à haute tension tendus à travers la rivière. Certainement une volonté des forces de la nature de nous empêcher de remonter cette rivière jusqu’à sa source, et d’en percer ainsi les mystères insondables.

C’est donc au petit village de Sukau, niché au cœur de cette jungle, que nous avons fait demi-tour, après une autre nuit d’un calme rare sur le bateau.

La veille, joli arrêt, tout près de la berge, à toucher les arbres. Pas mal de drôles d’insectes en ont profité pour monter à bord, mais ça permet aux enfants de ceuillir des fruits ! Et également aux orang outans de venir nous regarder de près. Un vrai moment d’émotion d’avoir ce singe si expressif, si semblable à nous (enfin plus semblable à certains que d’autres) juste devant nous, à nous regarder…

Timéo a voulu monter au mât, regarder le rivière de là haut, agréable promenade, perché à 20 mètres, à regarder la forêt défiler.

Le temps de trouver une connexion internet pour mettre en ligne ce texte, et nous voici revenus à l’embouchure de la rivière, Sandakan. C’est notre dernière soirée à Bornéo. Demain commence notre remontée vers les Philippines, que nous devrions toucher dans 3 jours.

 

3 réponses sur “On ne passe pas !”

  1. Merci beaucoup pour ce message, lu depuis Montréal ou le froid peine à arriver, et donc une ville pluvieuse déjà colorée de toutes les lumières de noël. Bises à, tout l’équipage et bon atterrissage aux Philippines…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *