Et oui, c’est de pire en pire

A que vous êtes bien, sous votre couette, ou sous votre drap, à fermer les yeux ce soir sans vous soucier de… sans vous soucier de barrer ! Et oui, notre pilote, ayant pris un petit bain forcé (toujours le petit capot sur la mèche de safran, pas étanchéifiée, qui a laissé rentrer plein de flotte dans la cale du pilote), à décidé de se mettre au repos. Et CA, la panne de pilote, avec 800 miles devant vous, 3 enfants à gérer, c’est du pur bonheur. Ca veut dire que l’un des parents doit TOUJOURS être à la barre. Oui, toujours, le jour, la nuit, toujours. On a passé 4 heures aujourd’hui arrêtés, pour tenter de réparer la clavette du safran bâbord (vous suivez ?). En fait, loin d’être en inox et d’avoir réagit avec l’alu, elle est en fibre, comme les plans le prévoit, mais elle était collée au lieu d’être fibrée. Et pourtant, croyez-moi, c’est même souligné dans les plans… Enfin, on a réussi à fabriquer une clavette en fibre que l’on a collé et vissé, en dépannage. Pour l’instant ça tient, on a donc récupéré 2 safrans, plus facile pour barrer le bateau. Bon, donc le moral n’est pas au super beau fixe ce soir. Mais on se réjouit en se disant que ça pourrait être pire, on pourrait être encore à Pondicherry ! Ce soir à 20h, il nous reste 780 miles.

9 réponses sur “Et oui, c’est de pire en pire”

  1. Tous les jours pat et moi lisons vos nouvelles avec plaisir, même si elles ne sont pas à 100% au beau fixe. Nous nous n’avons pas eu d’électricité de toute la nuit, et nous avons subi chaleur et attaque de moustiques en escadrille. Ici aussi c’est l’aventure…
    On vous embrasses fort, et nous ferons des prière à Ganesh (celui qui évite les obstacle je vous le rappelle).

  2. gv + safran+ pilote c’a fait 3
    donc maintenant cela devrait aller
    je me passerais de conseil, c’est tellement facile derrière la « couette »…

    courage

  3. Courage les cousins ! ! !
    Je suis planquée sous ma couette mais ça ne m’empêche pas de vouloir venir sur le bateau.
    On espère que tout ira mieux demain.
    Bises ,à vous tous
    Elizabeth

  4. Bienvenue au club des essayeurs de bateaux sortis de chantier. Je compatis et je ne suis pas vraiment surpris. Pour rester positif, vous n’avez pas cassé vos dérives à la première sortie et ça ne risque pas de vous arriver. Barrer à plein temps c’est un sport comme un autre. Se traîner ça doit vous rappeler Hildy. Bricoler une clavette ça occupe celui qui ne barre pas. Ce qui compte c’est d’arriver à prendre beaucoup de recul si ça devient critique, garder la tête froide, privilégier la sécurité et faire les bons choix. Avec tout ce que vous avez déjà vécu je sais que tout va bien se passer. Patience et courage. Amitiés.
    Marc’n Co

  5. Dur dur c’est sur une barre franche sur hildi était plus facile à bloquer! On peut être sous sa couette et penser à vous. …mais c est plus facile que de barrer!!! ! Courageà vous

  6. Manifestement je suis un des seuls à ne pas être sous la couette!
    Mais en pleine strat du pont, les genoux collés sur la mousse, le rouleau emmanché sur un manche à balai, la sueur qui coule dans les yeux pendant que ma doudou fabrique de la résine à la chaine avec un avenir de mise à l’eau pour l’année prochaine, alors arrêtez de râler! non mais sans blague!
    On se pavane dans l’indien sur un cata de 15 m en famille et on pleurniche pour une clavette à 10 balles! un peu de décence quand même!
    Pensez à tous ceux qui n’ont pas eu la chance de côtoyer pendant 2 ans la philosophie hindouiste qui a fait rêver des générations de babas cool! Et à tous ceux qui en en rêvant, n’ont jamais pu la mettre en pratique comme vous!
    Bon, vous êtes jeunes, on vous pardonne!
    Bises
    Patrick

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