Accalmie

C’est vrai que l’histoire du type qui tombe du haut d’un immeuble est un peu déprimante, quand on y pense.

Dans notre cas, c’est comme si en bas de l’immeuble se trouvait un trampoline qui lui permettait de rebondir, et de se poser en douceur. Oui, la bonne réponse était que l’hélice bâbord ne tournait toujours pas à sa vitesse normale.

Mais en l’occurrence, ce matin, lors d’un essai du moteur, elle s’est enclenchée en vitesse « normale ». On a cru avoir réglé le problème (par imposition des mains), mais après arrêt et redémarrage du moteur, l’hélice reste désormais au repos.

Cela ne nous renseigne pas encore sur la nature du problème, mais enfin on garde espoir. L’imposition des mains à fonctionné pour la girouette, qui est rentrée dans le rang, et nous redonne des informations fiables. Quant à la drisse de grand-voile, il a fallu pratiquer l’imposition des mains au sommet du mât, afin de refaire passer la drisse dans le mât.

Pas agréable du tout dans la mer alors très formée, qui vous transforme en bilboquet perché à 22 mètres de haut. Il a fallu batailler un bon moment (et se prendre pas mal de coups de mât sur le crâne), mais la grand-voile est sagement revenue à sa position habituelle, en tête de mât !

Ajoutez à cela la mer qui justement, s’est grandement calmée aujourd’hui, et vous comprendrez que l’ambiance à bord soit devenue plus enjouée. Pour couronner le tout, des bancs de dauphins sont venus deux fois jouer longuement à l’étrave de Katali. Mael en a même profité pour faire un gateau au yaourt !

Ce soir, nous passons les îles indonésienne de Natuna, ou finalement nous ne nous arrêterons pas, ayant réussi à régler quelques-uns de nos problèmes en mer. Nous avons parcourus la moitié du trajet, soit 340 miles.

 

 

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